Les fresques du Rassemblement
« L’embellissement du chœur de l’Église paroissiale St Louis du Lavandou s’inscrit dans la perspective, où l’art et la foi se conjuguent pour célébrer la beauté de Dieu ».
Entrez dans cette église : vous serez émerveillé par ses fresques qui l’illuminent.
Ces fresques ont été réalisées à l’initiative du père Joseph Nguyen, curé de la paroisse, avec le concours financier de la Mairie du Lavandou et de multiples donateurs. C’est Jean-Baptiste Garrigou, artiste de l’Atelier Saint Damascène au talent prodigieux, qui durant deux années a peint ces fresques. Avec une harmonie parfaite entre l’ancien style occidental des vitraux et le style byzantin des fresques.
Le thème principal c’est le Rassemblement d’où découlent la Bénédiction et le Salut.
Or la bénédiction est souvent donnée dans le cadre liturgique et le salut lors du rassemblement, car Dieu sauve en rassemblant. C’est le sens du mot « Eglise ».
Pourquoi autant de pêcheurs représentés ?
La fresque centrale du chœur nous rappelle l’origine de la commune du Lavandou, fondée par des pêcheurs.
Or la plupart des premiers disciples du Christ sont des pêcheurs. Le Christ les appelant à le suivre leur a promis de faire d’eux des pêcheurs d’hommes.
Le métier de la pêche consiste à rassembler des poissons en vue d’un repas et la vocation de l’Église est de rassembler les hommes en vue du repas eucharistique : l’assemblée liturgique qui préfigure le festin des noces éternelles.
Ce rassemblement est réalisé par la présence réelle, dans l’église, du Christ crucifié, mort et ressuscité pour nous sauver.
Ainsi cette fresque rappelle aux générations à venir à la fois leur racine de pêcheurs de poissons et leur vocation chrétienne de pêcheurs d’hommes.
Au centre de la fresque, le Christ est représenté en forme de croix et entouré d’une mandorle lumineuse symbolisant la mangeoire et le tombeau ouvert lors de la résurrection. L’Incarnation et la Passion-Résurrection font le même mystère du Salut dans le Christ.
Et les positions de ses mains l’expriment : la main droite sauve en repoussant les forces du mal et la main gauche bénit et maintient le Bien dans le monde. A la main gauche le bateau rappelle la pêche miraculeuse ; là où Dieu bénit, l’homme réussit sa vie. Du côté de la main droite qui sauve, le bateau rappelle la tempête qui met en danger la vie des disciples ; Jésus apaise la tempête et une fois sur le rivage guérit beaucoup de malades ; là où Dieu intervient, l’homme est sauvé.
Et la symétrie des motifs des anges complète cette opposition ; à droite au-dessus de la tempête les anges sont agités alors qu’à gauche au ciel les anges se réjouissent que l’homme va bien et rendent grâce à Dieu.
Les disciples sont sereins et se tournent vers le Seigneur ; ils ne regardent pas le don de tous les poissons, mais le Donateur source de tout don.
Posez aussi votre regard sur le plafond de l’église : grâce au talent de Jean-Baptiste Garrigou, artiste né et éduqué dans l’art sacré oriental, ce « plafond de hangar » se métamorphose en une voute céleste étoilée.
Publié le 10 décembre 2024
Les fresques du Rassemblement
« L’embellissement du chœur de l’Église paroissiale St Louis du Lavandou s’inscrit dans la perspective, où l’art et la foi se conjuguent pour célébrer la beauté de Dieu ».
Entrez dans cette église : vous serez émerveillé par ses fresques qui l’illuminent.
Ces fresques ont été réalisées à l’initiative du père Joseph Nguyen, curé de la paroisse, avec le concours financier de la Mairie du Lavandou et de multiples donateurs. C’est Jean-Baptiste Garrigou, artiste de l’Atelier Saint Damascène au talent prodigieux, qui durant deux années a peint ces fresques. Avec une harmonie parfaite entre l’ancien style occidental des vitraux et le style byzantin des fresques.
Le thème principal c’est le Rassemblement d’où découlent la Bénédiction et le Salut.
Or la bénédiction est souvent donnée dans le cadre liturgique et le salut lors du rassemblement, car Dieu sauve en rassemblant. C’est le sens du mot « Eglise ».
Pourquoi autant de pêcheurs représentés ?
La fresque centrale du chœur nous rappelle l’origine de la commune du Lavandou, fondée par des pêcheurs.
Or la plupart des premiers disciples du Christ sont des pêcheurs. Le Christ les appelant à le suivre leur a promis de faire d’eux des pêcheurs d’hommes.
Le métier de la pêche consiste à rassembler des poissons en vue d’un repas et la vocation de l’Église est de rassembler les hommes en vue du repas eucharistique : l’assemblée liturgique qui préfigure le festin des noces éternelles.
Ce rassemblement est réalisé par la présence réelle, dans l’église, du Christ crucifié, mort et ressuscité pour nous sauver.
Ainsi cette fresque rappelle aux générations à venir à la fois leur racine de pêcheurs de poissons et leur vocation chrétienne de pêcheurs d’hommes.
Au centre de la fresque, le Christ est représenté en forme de croix et entouré d’une mandorle lumineuse symbolisant la mangeoire et le tombeau ouvert lors de la résurrection. L’Incarnation et la Passion-Résurrection font le même mystère du Salut dans le Christ.
Et les positions de ses mains l’expriment : la main droite sauve en repoussant les forces du mal et la main gauche bénit et maintient le Bien dans le monde. A la main gauche le bateau rappelle la pêche miraculeuse ; là où Dieu bénit, l’homme réussit sa vie. Du côté de la main droite qui sauve, le bateau rappelle la tempête qui met en danger la vie des disciples ; Jésus apaise la tempête et une fois sur le rivage guérit beaucoup de malades ; là où Dieu intervient, l’homme est sauvé.
Et la symétrie des motifs des anges complète cette opposition ; à droite au-dessus de la tempête les anges sont agités alors qu’à gauche au ciel les anges se réjouissent que l’homme va bien et rendent grâce à Dieu.
Les disciples sont sereins et se tournent vers le Seigneur ; ils ne regardent pas le don de tous les poissons, mais le Donateur source de tout don.
Posez aussi votre regard sur le plafond de l’église : grâce au talent de Jean-Baptiste Garrigou, artiste né et éduqué dans l’art sacré oriental, ce « plafond de hangar » se métamorphose en une voute céleste étoilée.
Publié le 10 décembre 2024
Les fresques du Rassemblement
« L’embellissement du chœur de l’Église paroissiale St Louis du Lavandou s’inscrit dans la perspective, où l’art et la foi se conjuguent pour célébrer la beauté de Dieu ».
Entrez dans cette église : vous serez émerveillé par ses fresques qui l’illuminent.
Ces fresques ont été réalisées à l’initiative du père Joseph Nguyen, curé de la paroisse, avec le concours financier de la Mairie du Lavandou et de multiples donateurs. C’est Jean-Baptiste Garrigou, artiste de l’Atelier Saint Damascène au talent prodigieux, qui durant deux années a peint ces fresques. Avec une harmonie parfaite entre l’ancien style occidental des vitraux et le style byzantin des fresques.
Le thème principal c’est le Rassemblement d’où découlent la Bénédiction et le Salut.
Or la bénédiction est souvent donnée dans le cadre liturgique et le salut lors du rassemblement, car Dieu sauve en rassemblant. C’est le sens du mot « Eglise ».
Pourquoi autant de pêcheurs représentés ?
La fresque centrale du chœur nous rappelle l’origine de la commune du Lavandou, fondée par des pêcheurs.
Or la plupart des premiers disciples du Christ sont des pêcheurs. Le Christ les appelant à le suivre leur a promis de faire d’eux des pêcheurs d’hommes.
Le métier de la pêche consiste à rassembler des poissons en vue d’un repas et la vocation de l’Église est de rassembler les hommes en vue du repas eucharistique : l’assemblée liturgique qui préfigure le festin des noces éternelles.
Ce rassemblement est réalisé par la présence réelle, dans l’église, du Christ crucifié, mort et ressuscité pour nous sauver.
Ainsi cette fresque rappelle aux générations à venir à la fois leur racine de pêcheurs de poissons et leur vocation chrétienne de pêcheurs d’hommes.
Au centre de la fresque, le Christ est représenté en forme de croix et entouré d’une mandorle lumineuse symbolisant la mangeoire et le tombeau ouvert lors de la résurrection. L’Incarnation et la Passion-Résurrection font le même mystère du Salut dans le Christ.
Et les positions de ses mains l’expriment : la main droite sauve en repoussant les forces du mal et la main gauche bénit et maintient le Bien dans le monde. A la main gauche le bateau rappelle la pêche miraculeuse ; là où Dieu bénit, l’homme réussit sa vie. Du côté de la main droite qui sauve, le bateau rappelle la tempête qui met en danger la vie des disciples ; Jésus apaise la tempête et une fois sur le rivage guérit beaucoup de malades ; là où Dieu intervient, l’homme est sauvé.
Et la symétrie des motifs des anges complète cette opposition ; à droite au-dessus de la tempête les anges sont agités alors qu’à gauche au ciel les anges se réjouissent que l’homme va bien et rendent grâce à Dieu.
Les disciples sont sereins et se tournent vers le Seigneur ; ils ne regardent pas le don de tous les poissons, mais le Donateur source de tout don.
Posez aussi votre regard sur le plafond de l’église : grâce au talent de Jean-Baptiste Garrigou, artiste né et éduqué dans l’art sacré oriental, ce « plafond de hangar » se métamorphose en une voute céleste étoilée.
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Publié le 10 décembre 2024